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Transition énergétique : c’est quoi l’accélérateur Rev3, lancé en Sambre-Avesnois ?

Un petit air de start-up nation ? Avec son accélérateur Rev3, la chambre de commerce et d’industrie (CCI) aide à ficeler les projets de structures liés au développement durable. Vite, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 10 décembre.

Transition énergétique : c’est quoi l’accélérateur Rev3, lancé en Sambre-Avesnois ?

Rev 3. Le nom de code désigne la révolution industrielle écolo, impulsée en 2013 par la région Hauts-de-France, pour relancer l’activité économique. Et qui, doucement, s’empare de la Sambre-Avesnois, terre industrielle historique. Le leitmotiv de Rev3 tient en quelques mots : réindustrialiser de façon verte, en parlant transition écologique et technologies numériques. Et ces créations d’emplois passent par le soutien de projets.

C’est pourquoi la chambre de commerce et d’industrie (CCI), en partenariat avec le Pays de Mormal, l’Agglo Maubeuge – Val de Sambre et la communauté de communes du cœur de l’Avesnois, lance le premier accélérateur Rev3 en Sambre-Avesnois. Derrière le jargon, une aide pour start-up, petites entreprises, comme celles déjà plus matures, à ficeler des projets, en lien avec un des piliers de la troisième révolution : énergies renouvelables, bâtiments intelligents, stockage de l’énergie, mobilités, économie circulaire…

 

Douze candidats retenus

« Les candidatures sont ouvertes pour toutes les entreprises, peu importe leur domaine d’activité », insiste Caroline Reigner, responsable du réseau d’accélérateurs à la CCI. Quelques exemples concrets : les consignes pour la restauration, le recyclage de tissus en fin de vie, la dépollution du dernier kilomètre pour la livraison, le zéro déchet. À Roubaix, l’entreprise les Trois Tricoteurs a été accompagnée pour la fabrication de pulls, chaussettes, écharpes. Bref, l’aide est financière. Et surtout technique, avec formation de six mois, suivi en groupe ou individuel, pour apprendre à protéger sa création, lever des fonds, tracer une feuille de route. « Le reste à charge pour la structure qui intègre l’accélérateur est d’environ 200 € », reprend la responsable.

En Sambre-Avesnois, pour la toute première fournée, les candidatures sont ouvertes en lignejusqu’au 10 décembre, dernier délai. Douze candidats seront ensuite retenus, puis accompagnés par la CCI. « Cinq entreprises se sont déjà manifestées. » Le premier accélérateur des Hauts-de-France est, lui, né dans le bassin minier à Douai. C’était en 2017. Ces laboratoires ont ensuite essaimé dans le reste de la région et accompagné 150 structures.

 

Par Louise Martel / LA VOIX DU NORD
Temps de lecture : 2 min

 

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