Le débat d’orientation budgétaire permet de lever le voile sur les investissements envisagés au prochain budget primitif. Un budget qui sera en hausse, puisqu’il passe de 28 millions d’euros en 2023, à 31 millions l’an prochain. L’investissement augmente de près de 2 millions d’euros pour atteindre 6 millions. La communauté de communes du Pays de Mormal a fléché des priorités sur certains projets en terme d’investissement. Près d’1,6 million d’euros seront ainsi dévolus au remplacement des bacs de déchets et l’acquisition de composteurs ; 900 000 euros à la restauration des cours d’eau ; 570 000 euros à la réhabilitation du moulin de Maroilles ; 760 000 euros… à la future zone d’activité de Jenlain (soit plus de 900 000 euros d’ici 2028).
Jenlain toujours dans les clous
Cette zone est toujours ciblée à la sortie de la RD 649 vers la décharge de Curgies, là, où était pressenti le projet d’usine de composants pour batterie, aujourd’hui avorté. L’intercommunalité ne parle plus de 50 hectares cette fois-ci, mais de moitié moins, à savoir 25 hectares. « Le but n’est pas d’y installer des gigafactories mais d’entreprises à volumes différents, dans le secteur de l’agroalimentaire par exemple, pas forcément des batteries. Il y a actuellement une vraie recherche de terrain par les investisseurs », confie Jean-Pierre Mazingue, président de la communauté de communes du Pays de Mormal.
Une aire d’accueil à Villereau ?
Le dossier de l’aire d’accueil de gens du voyage revient dans les investissements pluriannuels 2023-2028, avec une avancée, la location de la CCPM d’un terrain de 3 300 m2 situé rue Berlandois à Villereau. « Il faut voir s’il répond aux normes », précise Jean-Pierre Mazingue. L’intercommunalité va y lancer des études, avant une éventuelle acquisition. Une fois aménagé, ce terrain permettrait d’y accueillir de façon temporaire six familles.
Reconstruire un conservatoire ou pas ?
Mais le projet qui fait partie des priorités reste celui du conservatoire de musique à rayonnement intercommunal, installé dans les ex-bâtiments de Duarte, route de Valenciennes au Quesnoy depuis 2017, mais dont le loyer est exorbitant, soit 45 000 euros par an. « Nous avons deux options, soit reconstruire un bâtiment et prévoir l’investissement sur trois ans, ou occuper des locaux disponibles, comme l’école maternelle à Gommegnies, avec la création d’autres satellites à Landrecies ou au Quesnoy », poursuit l’élu. Pour mener à bien ce projet, la CCPM a misé sur 2 millions d’euros d’ici 2028, dont une enveloppe de 500 000 euros au budget de 2024.
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